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Contrats courts en 2025 : quelles perspectives pour l’emploi ?

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En 2025, les contrats courts (CDD, missions d’intérim) restent un outil stratégique de flexibilité pour les entreprises, mais leur part dans les recrutements connaît un léger recul. Les employeurs se tournent davantage vers le CDI, dans un contexte de ralentissement du marché de l’emploi et d’adaptation sectorielle. Cette évolution soulève des enjeux importants pour les travailleurs, les entreprises et l’équilibre social.

À retenir

  • Les contrats courts reculent légèrement en 2025 au profit d’une reprise des embauches en CDI.

  • Certains secteurs comme l’hôtellerie-restauration continuent de dépendre fortement des CDD et de l’intérim.

  • Les contrats temporaires demeurent essentiels pour l’insertion et la montée en compétences, malgré une volonté de mieux encadrer leur usage.

Dynamique des contrats courts en 2025

La dynamique des contrats courts en 2025 reflète une tension entre besoin de flexibilité et volonté de stabilité. Si les entreprises privilégient encore des embauches rapides et temporaires, la part des CDD de moins de six mois recule légèrement, passant de 39 % à 36,7 % des projets de recrutement.

Dans le même temps, les CDD de très courte durée (moins d’un mois) progressent (+3,3 %), révélant la recherche d’adaptabilité immédiate. Les contrats de durée moyenne (un à six mois) stagnent (-0,6 %), et les missions d’intérim connaissent un net ralentissement.

« Le recours aux contrats courts reste vital, mais la préférence pour la stabilité renaît dans plusieurs secteurs. » — Julien Morel, analyste du marché du travail

Tableau des principales évolutions des contrats courts en 2025

Type de contrat court Évolution 2025 Part dans les recrutements
CDD < 1 mois +3,3 % En hausse
CDD 1 à 6 mois -0,6 % Stable
CDD > 6 mois -1,2 % En baisse
Intérim -2,5 % En recul

Secteurs et territoires face aux contrats courts

Les secteurs à forte demande tels que les services à la personne et l’hôtellerie-restauration continuent de recruter massivement en contrats courts. Serveurs, aides de cuisine, aide-soignants et infirmiers restent des professions très concernées.

En revanche, l’industrie, le commerce et la construction réduisent leur recours au CDD et à l’intérim, une tendance confirmée par le recul global des agences de travail temporaire. Territorialement, les écarts sont marqués : les régions industrielles comme les Hauts-de-France et les Pays de la Loire conservent un volume plus élevé d’intérim, contrairement à l’Île-de-France ou la région PACA.

« Les disparités régionales montrent que le contrat court n’est pas uniforme, mais fortement dépendant du tissu économique local. » — Claire Dubois, économiste du travail

Tableau des secteurs les plus concernés par les contrats courts en 2025

Secteur Tendance 2025 Profils les plus demandés
Hôtellerie-restauration Forte demande Serveurs, aides de cuisine
Services à la personne Forte demande Aide-soignants, infirmiers
Industrie Recul marqué Ouvriers qualifiés, techniciens
Commerce et construction Recul marqué Vendeurs, manœuvres, artisans

Perspectives et enjeux des contrats courts

En 2025, les contrats courts continuent de jouer un rôle clé pour l’insertion professionnelle, en particulier pour les jeunes et les publics éloignés de l’emploi. L’essor de la formation et de l’apprentissage via l’intérim conforte leur utilité. Toutefois, la tendance globale va vers une hausse du CDI (43,8 % des projets, +5,5 points) et un recul relatif du temporaire.

Les débats portent désormais sur un encadrement renforcé et une meilleure protection sociale pour les intérimaires, afin de limiter la précarité. Ces ajustements s’inscrivent dans une transformation plus large, où le temporaire est reconnu comme un moteur de compétences et un tremplin vers la stabilité.

« Réconcilier flexibilité et sécurité reste le grand défi du marché de l’emploi en 2025. » — Sophie Bernard, spécialiste en politiques sociales

Tableau des perspectives pour les contrats courts en 2025

Enjeu majeur Tendance 2025
Part des CDI En hausse
Part des contrats courts En recul relatif
Formation et apprentissage Essor via l’intérim
Protection sociale intérimaires Renforcement attendu

En résumé, les contrats courts en 2025 demeurent un outil indispensable mais connaissent un recul relatif, au profit d’un retour en grâce du CDI. Ils restent essentiels pour l’adaptation des entreprises et l’insertion des travailleurs, mais devront évoluer vers plus de sécurité et de reconnaissance.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter une analyse complémentaire sur les types de contrats en 2025, qui met en lumière les évolutions prévues dans les différents secteurs.

Et vous, quelles sont vos expériences avec les contrats courts en 2025 ? Partagez vos impressions et vos témoignages dans les commentaires !

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